Les Cantalous à Paris
La vie à Paris, ce n’est pas facile, surtout quand on vient du Cantal. On avait une petite collocation, entre Cantalous, près de Porte de Versailles. C’était fatiguant, mais on a bien rigolé !
Déjà, pour des habitués aux grands espaces, il fallait s’habituer aux petites surfaces. Notre colloc, c’était 9m², je vous laisse imaginer. Surtout qu’on était sept : trois d’Aurillac de la famille de l’UTPMA, deux de Bort pour l’Aquaterra, votre fidèle représentant de Riom Es Montagnes pour les 6 Burons, et aussi Sophie de Salers pour la Pastourelle, accompagnée parfois de sa mamie. Vous imaginez le tableau… On avait ramené des bouts du pays pour tenir le coup : du saucisson, du Cantal, des croquants. Surtout que la bouffe à Paris, c’est cher ! Ca aussi, on est pas habitués. Donc on grignotait pas mal, et on avait pas de cuisine dans notre 9m², donc on n’a même pas pu préparer de truffade. C’était difficile. Mais on s’est un peu organisés, on a sympathisé avec les voisins. Vous savez c’est Paris, il y a des gens qui venaient de partout ! Le voisin d’en face, c’était les Ardennes, il y avait aussi des Isérois pas loin, l’île de la Réunion aussi. Résultat, on a bu de la Chartreuse, et du punch. Et d’autres trucs locaux qui aident à tenir le coup. Les voisines d’à côté, c’étaient les stations de trail, c’est dommage qu’on ait pas ça chez nous. Ca serait pourtant bien pour faire parler de nos paysages.
Et les étrangers ! On a vu passer de tout ! Des allemands, des hollandais, des japonais, des américains, des finlandais, des italiens. Comme on ne parlait pas tous les mêmes langues, on se passait nos interlocuteurs, pour leur expliquer ce qu’était le Cantal. On baragouinait des trucs en anglais, c’était assez drôle. Ils aimaient bien goûter nos petits plats locaux, et découvrir où se situe le Cantal et ce qu’on peut y faire. C’était fatiguant, on a sûrement du voir passer en deux jours plus de personnes qu’il y a d’habitants dans le Cantal !
Et à Paris, y a des gens connus. Donc on a vu passé Sébastien Chaigneau, il a même fait une photo avec les gens d’Aurillac. On a vu passé Dominique Chauvelier juste de l’autre côté de la rue, et Luis Fernandez aussi. Et c’est bien connu, il y a beaucoup d’Auvergnats à Paris, donc on a vu passé des gens de chez nous. Ou qui ont de la famille chez nous. Ou qui viennent en vacances chez nous. Donc même si tout le monde ne sait pas forcément où est le Cantal, on est quand même un peu connu. Les gens savent au moins que chez nous, c’est joli, et on mange bien. Par contre, à Paris il y a aussi beaucoup de gens pauvres, ça c’est moins drôle… Ils regardaient nos petits plats locaux avec envie, on a un peu partagé, ça faisait mal au cœur.
Bon, au final, on est repartis, on est pas fait pour habiter dans 9m² près du périph. Dès le premier jour j’en avais assez des bouchons, je suis même reparti en courant le premier soir, et revenu le lendemain en vélo ! Mais ce qui est bien, c’est qu’on a pu parler du Cantal avec plein de monde, et on a découvert d’autres coins sympas où on peut bien manger, bien boire, et aller crapahuter dans la nature sans trop de monde autour. On a pas eu trop le temps de faire de shopping, malgré tous les magasins. Oh, on s’est bien un peu promené, on a été voir des amis et les gens d’Oxsitis de Clermont Ferrand, on a ramené quelques cadeaux, et j’ai même essayé des nouvelles chaussures. Faut dire qu’on préférait surtout parler de chez nous, on était venus pour ça. Et même si on était contents de repartir, on reviendra avec plaisir l’année prochaine pour parler du Cantal si c’est possible ! Et on continuera de se nourrir de saucisson et de croquants pendant trois jours.
2 réponses
Station TRAIL en projet quand même dans le Cantal….belle représentation de notre beau département. ..merci à tous
Espérons que ça se fasse, visiblement les gens du réseau disaient qu’on manquait de ressources à mettre dessus. Ca serait quand même un comble ! Mais soyons optimiste.